OSE - PHILIP JOSE FARMER

Sur Ose cohabitent plusieurs races douées d'intelligence dont les humains et les Horstels. Les premiers, lointains descendants des terriens, sont regroupés en cité-états rivales et s'adonnent principalement à une activité agricole. Les seconds, semblables aux hommes exception faite de la longue crinière qui prolonge leur chevelure le long de la colonne vertébrale et se termine en une queue majestueuse, forment des communautés pacifiques et travaillent à l'occasion avec les humains pour les travaux des champs. Jack Cage, fils aîné d'un propriétaire terrien, prend conscience de l'amour qu'il éprouve pour R'li, une horstel qu'il connaît depuis l’enfance. Mais dans une société où l'attirance pour une horstel est punie de mort, il aura fort à faire pour surmonter les préjugés de sa famille et les lois de son peuple et devra prendre une part active dans le conflit qui opposera les différentes cités humaines. 

"Ose" est un mélange réussi de planet opera et de steampunk. Philip José Farmer nous y propose une histoire palpitante où l'intrigue va s'épaississant et où il est question de sociétés secrètes, de progrès techniques, d'espionnage et de trahison, le tout dans un univers baroque où même les dragons ont leur mot à dire. 


L'ambiance XIXème siècle y est très bien rendue, que ce soit grâce au décor ou aux mentalités, et l'on a un peu l'impression de revivre les premiers temps des colons britanniques en Amérique et leurs relations tendues avec les autochtones. De fait, l'attitude des humains à l'égard des Horstel rappelle irrésistiblement le racisme et l'extermination dont furent victime les amérindiens. Dans ces conditions particulières, l'amour qui unit Jack et R'li est un véritable plaidoyer en faveur de la tolérance qui n'est pas sans rappeler celui d'un autre roman de Farmer : "Les amants étrangers". 


L'action est également bien présente et l'on ne s'ennuie pas un instant. Evasions, meurtres et combats en tout genre rythment l'histoire et l'on frémira à plus d'une reprise pour la sauvegarde de nos héros.
Finalement, le seul petit bémol que j'apporterais à ce commentaire plutôt élogieux à trait à la conclusion du bouquin. Je l'ai trouvée un peu précipitée et l'intervention d’humains d’une autre galaxie n’était, à mon sens, pas franchement nécessaire à l’intrigue.


J'ai Lu - SF - 1975

LA VILLE SOUS GLOBE - EDMUND HAMILTON

A la suite d'une formidable explosion, la petite ville de Middleton et tous ses habitants font un bond dans le temps de plusieurs centaines de millier d’années. Le soleil y est devenu un astre mort et la Terre ne vaut apparemment guère mieux. Passés les premiers moments de stupeur, les miraculés entreprennent de s'organiser et découvrent à quelque distance de leur cité, une mystérieuse ville abritée par un globe transparent. Ils s'y installent et, peu après, y sont visités par les descendants des terriens...

 Ce roman comporte deux parties qui, bien que complémentaires, sont très différentes l'une de l'autre. La première s'apparente à un récit apocalyptique avec catastrophe, sauvetage des survivants et réactions de chacun face à l’adversité. Puis, sans crier gare, nous changeons radicalement d'atmosphère et sommes projetés dans un space opéra à l’ancienne mode. Des vaisseaux spatiaux, des voyages inter sidéraux, des planètes et des Extra-terrestres : tout le folkore de la SF des années 50 est au-rendez-vous. 


Ça se lit facilement, c'est fort sympathique et plein de bons sentiments mais qu'est-ce que ça a vieilli ! Les déboires amoureux de Kenniston hésitant entre sa fiancée terrienne et une jeune et accorte spationaute en sont un bon exemple. Encore que ce peut être le reflet de ce que ressentent tous les habitants de Middletown, savoir rester sur un monde qu’ils connaissent ou faire un bond vers l’inconnu.

De la SF de grand papa donc, mais qui se laisse lire sans déplaisir. C'est déjà ça !

Le Masque - Science-Fiction - 1974

SHAMBLEAU - CATHERINE L. MOORE

Recueil de 9 nouvelles mettant en scène Northwest Smith, aventurier spatial confronté aux mystères des civilisations millénaires de Vénus et de Mars.

 Bien que se déroulant très clairement dans un univers de science-fiction, les nouvelles de ce recueil sont plutôt d’inspiration fantastique.  Dans la plupart d’entre elles, Northwest Smith est le témoin et parfois la victime, d’entités étranges et dangereuses, vestiges d’anciennes civilisations. Ainsi dans « Songe vermeil », « Juhli » ou encore « L’arbre de vie », il doit tour à tour combattre une chose qui se nourrit de sang, une sorcière qui s’abreuve d’émotions et un arbre qui capte la vie de ses victimes. Ma préférence va toutefois à deux nouvelles dont les intrigues diffèrent un peu de ce schéma : « La soif noire » où un curieux personnage entretient un élevage de femmes toutes plus belles les unes que les autres et « Yvala » sorte de nouvelle Circé qui asservit l’esprit des hommes dans le corps de divers animaux. Il convient aussi de dire un mot de la nouvelle qui donne son titre au recueil et de cette Shambleau, vampire moderne se nourrissant de la force vitale des hommes qu’elle séduit.


Pour ce qui est du style il faut convenir que l’écriture de C. L Moore est irréprochable (elle était universitaire), et que les mots et expressions sont parfaitement pesés et choisis. Mais Dieu ce que cela est lent, ennuyeux et peut manquer de punch ! L’ami Northwest est pourtant présenté comme un dur à cuire qui n’hésite pas à se servir de son pistolet thermique. Or, la plupart du temps, il reste étonnamment passif et ne doit son salut qu’à l’intervention d’une charmante compagne ou de Jarol, son ami vénusien.


En bref, une SF bien sage, mais inventive et remarquablement écrite.


J'ai Lu - SF - 1970

LE VENT DE NULLE PART - J. G. BALLARD

Un vent violent, soufflant toujours dans la même direction et dont la vitesse croît chaque jour de 8 km/heure, balaye l’ensemble de la planète. Nous suivons, jour après jour, la croissance de la tempête et les déboires de quelques personnages cherchant selon les cas à accomplir leur mission ou à sauver leur peau…

Le vent se lève… Il faut tenter de vivre. Cette citation de Paul Valery pourrait presque résumer ce roman de J. G. Ballard, le deuxième de sa tétralogie consacrée aux apocalypses. Après le feu (Sécheresse) et avant l’eau (le monde englouti) et la terre (la forêt de cristal) c’est donc au vent que l’auteur a choisi de confronter l’humanité. Mais la confrontation tourne court et les éléments déchaînés ont tôt fait de mettre à genoux nos pauvres fourmis humaines qui en sont réduites à se réfugier sous terre.


L’intrigue de ce livre est incontestablement un peu mince. J’ai néanmoins apprécié les descriptions hallucinantes d’une Terre dévastée, lacérée, pelée par cette gigantesque tornade. Le seul petit reproche que je ferais à ce livre concerne sa fin., un peu trop abrupte à mon goût et ne donnant aucune idée de ce que sera l'après catastrophe. Mais il faut faire avec puisque Ballard s'intéresse surtout aux réactions d'humains confrontés à l'extraordinaire.


Pocket SF - 1986

LA GUERRE OLYMPIQUE - PIERRE PELOT

Terre, année 2200. La planète est divisée en deux camps : d'un côté les pays d’idéologie capitaliste et libérale, les blancs, de l'autre la fédération socialo-communiste, les rouges. Tous les deux ans la guerre olympique est déclarée entre ces deux blocs. Les participants : des athlètes sur-entrainés, conditionnés et dopés qui risquent leur vie dans des épreuves où la défaite est synonyme de mort. L’enjeu : la suppression dans le camp des perdants d’un certain nombre de citoyens, à raison de quelques centaines de milliers pour une épreuve perdue et de plusieurs millions pour une déroute totale. Les victimes : les délinquants, les condamnés, les asociaux, les déviants de tout poil, à qui l’on a greffé dans la tête une micro-bombe programmée pour exploser en cas de défaite de leur camp. Nous suivons le parcours de quelques personnages dont le sort est intimement lié au déroulement de cette olympiade : un athlète français et sa petite amie ainsi que deux « condamnés », un rouge et un blanc, l’un résigné et fataliste, l’autre décidé à échapper à son destin en se faisant retirer son implant. 

Les compétitions sportives utilisées comme alternative à la guerre. Voilà un thème bien intéressant mais pas si éloigné que çà de la réalité. En effet il n’est que de se rappeler les années de guerre froide pendant lesquelles les jeux olympiques étaient l’occasion pour les Etats-Unis et le bloc soviétique d’affirmer leur suprématie. Les athlètes dopés, endoctrinés, asservis à une cause n’avaient finalement guère plus de libre arbitre que les personnages de ce roman et ce ne sont pas les nageuses est-allemandes qui me contrediront. 

L’auteur a donc juste forcé le trait et ajouté à cette confrontation idéologique l’idée que les perdants doivent payer leur défaite en vies humaines, permettant ainsi à leur gouvernement de se débarrasser de leurs opposants à peu de frais. Comme qui dirait l’occasion de faire d’une pierre deux coups.


On éprouve en tout cas un léger malaise à voir des populations entières suivre avec passion ces olympiades sanglantes. Heureusement, Pierre Pelot a su alterner les scènes d’action au cours desquelles nous voyons les athlètes s’étriper à qui mieux mieux au cours d’épreuves que l’empereur Néron n’aurait pas désavouées, et des passages plus introspectifs nous permettant de ressentir l’angoisse des condamnés.
De la belle ouvrage, mon cher monsieur Pelot !

Denoël - Présence du Futur - 1980

TORSO - BRIAN BENDIS & MARC ANDREYKO

Si l’on ne devait utiliser qu’un mot pour décrire cette BD de la paire Bendis/Andreyko, ce serait sans doute l’adjectif « sombre » qui recueillerait tous les suffrages. 

Sombre le scénario. Ce qui est tout à fait normal s’agissant d’une histoire de tueur en série. Il faut dire qu’en la matière, Torso occupe plutôt le dessus du panier. Le bonhomme ne se contente pas de tuer ses victimes. Il les découpe, les tronçonne, ne laissant que les torses (d’où son nom), un ou deux membres, parfois une tête. Des puzzles humains qui ne facilitent pas la tâche des policiers pour les identifier ou trouver un début de piste.


Sombre l’atmosphère. Là encore rien que de très logique puisque l’action se déroule en 1935 soit quelques années seulement après la grande dépression de 1929. Comme toute les villes américaines, Cleveland compte des milliers de chômeurs et des tas de sans-abris dont la plupart ont trouvé refuge dans l’immense bidonville qui borde les rives du lac Erié. Une ville dans la ville qui concentre toutes les misères et qui sert aussi de « réservoir » au tueur.


Sombres les personnages. Flics corrompus ou bas du front, politiciens démagogues, journalistes avides de sensationnel, Elliott Ness et ses équipiers ne seront guère aidés pour mener à bien leur enquête. Encore tout auréolé de sa lutte victorieuse contre Al Capone, l’incorruptible est attendu au tournant et beaucoup espèrent le voir se ramasser. Et comme il continue de faire la chasse aux tripots clandestins et s’est lancé en politique, la liste de ses ennemis s’est encore allongée !


Sombre le dessin. Brian Bendis a opté pour le noir et blanc. Surtout le noir. La BD baigne dans un clair-obscur permanent. Le trait est épais et souligne les zones d’ombres qui fourmillent dans la ville et dans les esprits. De nombreuses photos d’époque sont insérées dans les planches et viennent rappeler que cette histoire est tout à fait réelle. Quant à la mise en page, elle est souvent originale et multiplie les prises de risque : pixellisation des images, dessins désaxés, en spirale… Le lecteur doit jouer avec le bouquin, se perdre dans ses méandres, errer de page en page jusqu'à une conclusion pas forcément très gaie.


Aussi bien sur le fond que dans la forme, « Torso » est une BD qui met mal à l’aise, et qui dévoile le pire des hommes et de la société. Une BD dure. Une BD sombre.


Delcourt - 2025

MARS BLANCHE - BRIAN ALDISS

Touchée par une grave crise économique, la Terre n'a plus les moyens d'affréter des navettes vers ses colonies. Les habitants de Mars (quelques milliers de chercheurs, explorateurs, mineurs) se retrouvent donc isolés et contraints de se débrouiller seuls. Ils profiteront de cet isolement pour jeter les bases d’une société nouvelle et découvriront une étonnante forme de vie sur cette planète inhospitalière…

 Que ceux qui aime la SF avec ses vaisseaux spatiaux, ses combats galactiques et ses petits hommes verts passent leur chemin. Ici, il est surtout question de philosophie, d’ethnologie et de recherches scientifiques. Et c’est à la réalisation d’une société utopique où la place de l’homme est repensée que l’auteur nous convie. 


Brian Aldiss nous offre un roman dense, trop peut-être, et j’ai souvent eu l’impression qu’il fallait être titulaire d’un doctorat de physique pour comprendre toutes ses digressions scientifiquesMalgré tout, les idées échangées par tous ces intellectuels ne manquent pas d'intérêt et méritent que l'on s'accroche. A découvrir.


Métailié _ Bibliothèque Anglo-saxonne - 2001

LES PORTES DE L'EFFROI - LEWIS MALLORY

Après avoir été victime d'une agression ultra-violente, la vie de Martin Sorrel est bouleversée. Désormais possédé par l'esprit de Hans Klemperer, un jeune allemand tué en 1934, il doit lutter pour conserver sa propre personnalité tandis que les morts se succèdent parmi ses proches.

Voilà un roman qui dénote un peu dans la production habituelle de la collection gore. ici le sexe et la violence sont utilisés avec mesure et c'est à peine si on frémit à l'occasion des quelques meurtres qui parsèment le récit. L'auteur ne semble pas à l'aise avec le sordide et ses descriptions des scènes les plus dures sont soir expédiées (l'attaque de la soeur de Martin par des ours) soit métaphoriques (le couple de montagnards). Il est en revanche tout à fait à son affaire lorsqu'il s'agit d'orchestrer l'irruption du surnaturel dans l'existence de son héros et la déchéance psychique qui l'accompagne.

L'essentiel du roman nous parles donc de la manière dont Martin Sorel se voit contraint de lutter contre un double maléfique qui cherche à s'approprier son corps. Le sujet n'est pas neuf mais Lewis Mallory le traite correctement. Il décrit notamment très bien l'évolution psychologique de son personnage, entre déni et acceptation, combativité et résignation, tout en s'attardant sur les quiproquos que la coexistence d deux individualités similaires ne manque pas de provoquer parmi son entourage.

Je me pose néanmoins une question. Pourquoi avoir choisi comme dopplegänger, un membre des SA dans l'Allemagne des années trente ? Cela n'apporte strictement rien à l'intrigue même si les flashbacks qui nous montrent l'adhésion et l'ascension de Hans Klemperer parmi les SA sont plutôt bien tournés. En revanche, avec ce personnage de nazi homosexuel et sadique, à la fois victime et bourreau, Mallory tenait une très bonne idée. Il aurait pu s'en servir pour nous concocter un fort bon roman gore sur les méfaits des SA lors de la montée du nazisme au début des années trente ainsi que sur leur éradication par les SS.

Fleuve Noir - Gore - 1988


LE SANG DES ASTRES - NATHALIE & CHARLES HENNEBERG

Le conseil fédéral des civilisations galactiques est inquiet car des bouleversements astronomiques sans précédent ont été enregistrés à proximité de la planète Anti-sol. Les Elms, race terrestre constituée pour partie par les éléments primordiaux (eau, terre, feu) ont reconnu dans cette manifestation cosmique l'influence d’un Elm pur. Celui-ci s’est incarné sur Anti-sol sous la forme de la ravissante Esclarmonde. Or, composée essentiellement de l’élément feu, elle fait courir un risque immense à cette planète, copie conforme de la Terre à l’époque des croisades. Les Elms décident donc de lui opposer Conrad de Montferrat, un Elm de l’eau, afin d’éviter qu’Esclarmonde ne porte les passions à leur paroxysme.

Curieux roman qui s’apparente davantage au fantastique et à la fantasy qu’à la Science-Fiction. D'ailleurs, l’argument scientifique censé expliquer la relation entre le personnage incarné et son influence néfaste sur l’équilibre astral n’est pas franchement convaincant. J'ai peiné pour en suivre tous les développements et me suis passablement ennuyé. Il m’eut paru plus judicieux de n’évoquer que des motifs « merveilleux » qui eussent beaucoup mieux collés à ce « conte médiéval ». 

Néanmoins, l’auteur a trouvé là l’occasion de nous livrer une agréable vision de la Palestine féodale en proie aux luttes entre croisés et musulmans, et ce fut un plaisir que de se laisser emporter au rythme de sa jolie plume.

Le Masque Fantastique - 1976

LA PUISSANCE DU DESORDRE - PASCALE FONTENEAU

Avec un doctorat de physique en poche, Franck Tussier semble promis a un brillant avenir. Il est d'ailleurs rapidement engagé par une importante société pour laquelle il doit travailler à l'élaboration de nouveaux carburants. Mais l'ambiance dilettante qui règne dans son service le perturbe et lui semble un frein à ses ambitions. Aigri, il prend en grippe ses collègues et met sur pied une revanche qu'il veut éclatante...

Il y a près de 20 ans, Bret Easton Ellis remportait un franc succès avec son désormais célèbre American Psycho, roman choc mettant en scène un psychopathe de la pire espèce pourtant parfaitement intégré à la société américaine. Ce livre m'avait déçu. Trop long, trop répétitif, trop ennuyeux malgré la démonstration et le but recherché.


Sur un thème fort proche, le roman de Pascale Fonteneau est beaucoup plus réussi. Là encore, l'auteur nous fait pénétrer les pensées d'un psychopathe remarquablement intelligent. Excellent cursus universitaire, présentant bien, Franck Tussier pourrait être l'employé modèle. Mais en y regardant de plus près on décèle quelques fêlures dans sa personnalité, des marottes, des idées fixes et, surtout, un irrépressible besoin de dominer.

Pourtant, et c'est là tout l'intérêt du livre, si l'on sent bien que Franck dérape de plus en plus, on ne remet pas pour autant en question son équilibre mental. J'ai pour ma part longtemps cru qu'il agissait selon un plan savamment monté et qu'il voulait réellement se livrer à une petite expérience de sociologie. J'avais le sentiment d'être en présence d'un individu certes frustré, remonté contre la société, son entreprise et ses collègues, mais pas un dément capable des pires extrémités. Ainsi, ses « visites » des appartements de ses collègues me semblaient motivées par le désir d'en apprendre davantage sur eux et non par le besoin de se donner une illusion de puissance. 

Ce n'est que lorsqu'il met ses projets à exécution et surtout à la façon dont il s'y prend, que l'on découvre à qui l'on a affaire. Mais il faudra encore attendre la fin du roman pour prendre toute la mesure de sa névrose. On considère alors d'un œil nouveau tout ce qui précède et l'on comprend mieux la mécanique intime du psychopathe, la façon dont il se ment à lui-même et rejette la responsabilité de ses actes sur les autres.

Court et intense, ce roman palpitant se lit d'une traite et vous fera passer une agréable soirée.

Gallimard - Folio Policier - 1999

OSE - PHILIP JOSE FARMER

Sur Ose cohabitent plusieurs races douées d'intelligence dont les humains et les Horstels. Les premiers, lointains descendants des terri...