L'ensemble fonctionne plutôt bien malgré une évocation du Japon des shoguns assez sommaire. Il ne suffit pas de quelques petites touches "couleur locale" (un temple zen, une auberge de campagne, un onsen) pour donner au lecteur la sensation d'évoluer au pays du soleil levant. La faute aussi à un récit qui fait la part belle aux combats. Les trois-quart des 140 et quelques pages que compte le roman sont en effet consacrées aux duels de notre vaillant samouraï.
Romain D'Huissier est parfaitement à l'aise pour nous décrire ces scènes d'action et de violence. A grand renfort de tripaille, de cervelle et de giclées carminées (sic), il s'amuse visiblement beaucoup à chorégraphies ces furieuses empoignades. J'avoue cependant avoir vu arriver la dernière confrontation avec soulagement car l'exercice finit tout de même par être assez répétitif.
Très linéaire et sans surprise, "Seppuku" constitue un honnête divertissement. Guère plus.
Trash - 2015

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