Voici un roman de science-fiction apocalyptique de facture bien classique mais néanmoins honnête. Son principal intérêt réside dans le fait qu’il nous décrit les premiers jours qui suivent le feu nucléaire et les réactions d’une poignée d’hommes et de femmes face à cet évènement. Nous assistons ainsi, passé la stupeur des premiers instants, à leurs efforts pour se mettre hors de portée des radiations et trouver un refuge sûr.
Pierre Barbet a dû pas mal se documenter car il n’est pas avare de détails et nous fait découvrir des mots aussi barbares que « röntgens » ou « stylo-dosimètres ». Pour le reste, l’intrigue ne recèle aucune surprise et décline les idées habituelles associées à ce genre de SF : scènes de pillages et retour rapide (trop ?) à une organisation médiévale de la société.
La chute du livre ne fait preuve de guère plus d’originalité puisqu’elle décrit l’une des conséquences des radiations à savoir la mutation génétique des nouveaux nés. L’auteur est d’ailleurs sacrément optimiste puisque ces mutations ont pour effet de doter ces enfants de capacités hors normes en lieu et place des malformations que l’on s’attendrait à découvrir.
Fleuve Noir Anticipation - 1982

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